

Depuis cette semaine, les premiers hôtels peuvent à nouveau ouvrir ! Ils doivent néanmoins tous respecter les règles de distanciation et les conditions d’hygiène afin de protéger les collaborateurs et les clients d’une infection. La peur du coronavirus est grande, et beaucoup de lits et de salles de conférence resteront donc vides même après la réouverture. Les conditions variables en fonction des Länder ne facilite pas l’affaire. Les hôtels de Hambourg ne peuvent louer que 60 % de leurs chambres. La Basse-Saxe « autorise » seulement 50 %. Ces conditions sont complétées par les règles de distanciation, l’obligation de porter un masque et des mesures de désinfection renforcées. Ce ne sont pas des perspectives réjouissantes pour le secteur déjà en difficulté de l’hôtellerie et de la restauration.
Berlin se prépare pour les cas d’urgence ! En 4 semaines de construction à peine, un hôpital pour le coronavirus est sorti de terre sur le centre des expositions de Berlin avec 500 lits et environ 130 appareils respiratoires. Pour cela, un hall d’exposition vide a été réaménagé. Un bâtiment extérieur en containers sert de local de repos pour le personnel médical, puisque l’hôpital est considéré comme une zone d’infection sensible en matière d’hygiène – qui pour des raisons évidentes n’est accessible qu’avec des vêtements de protections et des masques. Mais il n’y a pas qu’à Berlin que l’on veut se préparer. Nombreux sont les lieux où est planifiée la transformation de gymnases, de halls d’exposition ou autres salles vides en hôpitaux de campagne afin de pouvoir, au besoin, réagir rapidement à une nouvelle vague de contagion.
Le monde est à l’arrêt – et avec lui des centaines de milliers de machines à coudre au Bangladesh, deuxième plus gros pays fournisseur pour les créateurs de mode européens après la Chine. Dans le monde entier, les entreprises de textile luttent contre un recul des ventes dû au coronavirus – ceux qui en font les frais sont principalement les ateliers de couture du Bangladesh, dont les commandes ont été suspendues ou annulées.

Le secteur du sport et de la remise en forme qui connaît depuis de nombreuses années une véritable croissance, a été particulièrement touché par la pandémie de coronavirus et la période qui suit la fermeture officiellement ordonnée ne semble pas non plus très réjouissante. Les exigences élevées au niveau des règlements sanitaires posent de grands défis à l’ensemble du secteur. La peur se répand parmi les clients et les exploitants.