Electrosmog : mesurer l’ampleur de la pollution à la maison

À l’heure où le cheval de bataille de quasiment tout le monde est devenu l’habitat écologique et durable, il serait peut-être temps de s’attarder sur un sujet qui nous touche absolument tous : l’électrosmog, cette forme de pollution électromagnétique générée par la multitude d’appareils et de câbles électriques qui nous entourent.

L’électrosmog pourrait comporter un risque pour la santé. Sujet peut-être encore polémique, il n’en est pas moins préoccupant vu l’explosion du niveau des champs électromagnétiques, surtout dans le domaine des hyperfréquences, c’est-à-dire du sans fil. Cet article intéressera ceux d’entre vous qui souhaitent réduire chez eux l’impact de cette pollution invisible mais ominiprésente.

Les champs électromagnétiques

On distingue les champs basses fréquences (écrans, électroménager, rallonges) des hautes fréquences (ou hyperfréquences générées par les téléphones sans fil Dect, WiFi, WiMax, Bluetooth). En fonction de la durée de l’exposition et de l’intensité des champs électromagnétiques, ces champs électromagnétiques peuvent perturber les champs électriques et magnétiques très faibles des organismes vivants.

Parmi les symptômes qui peuvent survenir, citons des rougeurs et picotements, de la fatigue, des difficultés de concentration, des nausées, des palpitations cardiaques et des troubles digestifs.

Bon à savoir

Les champs électromagnétiques posent problème lorsque leur intensité est forte et que l’exposition est permanente. Pour cette raison, il est important de prendre conscience de notre environnement pour s’en protéger. Les appareils sans fil comme les téléphones Dect et les boxes Internet, par exemple, restent allumés nuit et jour alors qu’ils émettent en continu de forts niveaux de micro-ondes.

Conseil pour les personnes électrosensibles : il existe des téléphones Eco-Dect qui ne rayonnent de champs électriques que lorsque le combiné est décroché.

Même si les inquiétudes n’ont été jusqu’ici ni confirmées ni infirmées, les experts appellent à la prudence, en particulier en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables. Ceux-ci émettent une quantité d’ondes particulièrement importante lors de l’établissement des communications, lorsque la réception est mauvaise et lors des appels en voiture ou en train, par exemple, car les structures métalliques multiplient les émissions.

Découvrir les sources de pollution et quantifier leurs émissions

Pour vous faire une idée du niveau des champs électromagnétiques qui vous entourent, découvrir les sources de pollution intérieure et prendre les mesures qui s’imposent, vous pouvez vous servir d’un détecteur comme le BR15 de Trotec. Peu coûteux (29,90 € hors frais d’envoi), cet appareil permet de détecter les sources dangereuses en mesurant les micro-ondes en continu et en émettant un signal sonore en cas de dépassement de la limite ICNIRP autorisée de 5 mW/cm².

Prévention

Les mesures de prévention relèvent en grande partie du bon sens :

  • L’intensité du champ électrique diminuant avec la distance, éloignez de vous les appareils allumés en permanence.
  • Éteignez les appareils électriques quand vous ne vous en servez pas, la nuit par exemple.
  • Désactivez l’option Wifi sur votre ordinateur si vous utilisez un modem à connexion filaire.
  • N’installez pas d’appareils électriques dans les chambres.
  • Choisissez votre mobile en fonction de la valeur DAS et tenez-le éloigné de votre oreille lors de l’établissement de la communication.

Sur le même thème, lisez le dossier Téléphone portable et santé sur doctissimo.

La pollution de l’air intérieur : un poison insidieux

Le point commun des bougies parfumées, vernis des portes, peintures murales, déodorants et sprays d’intérieur ? Les émissions de polluants. Au vu des chiffres sur l’augmentation des maladies respiratoires allergiques et des cancers liés à des facteurs environnementaux, mieux vaut prendre conscience de ces dangers insidieux pour pouvoir prendre les mesures nécessaires.

Métro-boulot-dodo. Nous passons le plus clair de notre temps dans des endroits confinés : maison, travail, école, transports, magasins. Dans ce cadre, la qualité de l’air que nous y respirons peut entraîner des gênes à court terme (irritations des yeux, des voies respiratoires et de la peau, fatigue, angoisse, migraine) et des pathologies à long terme (cancer, allergies), voire même se révéler mortel (après une intoxication au monoxyde de carbone par ex.).

Les polluants de l’air intérieur

Les polluants qui affectent la qualité de l’air intérieur proviennent de sources très diverses et peuvent être de nature biologique, particulaire, chimique ou physique. Les polluants de l’air intérieur sont catégorisés en quatre classes de priorité en fonction, notamment, de leur toxicité et leur fréquence d’apparition dans l’air et la poussière des bâtiments.

Les polluants biologiques

Les biocontaminants sont les plus connus car ce sont aussi les plus communs : ce sont les allergènes de chien et de chat, les acariens, les blattes, les endotoxines, les pollens, l’humidité et les moisissures. Les personnes qui y sont sensibles souffrent d’asthme et d’allergies.

Les polluants particulaires

Ce sont des polluants omniprésents mais que l’on sous-estime ou que l’on ignore. Les particules, ou aérosols, proviennent de l’air extérieur qui chargé de divers effluents, de la fumée de tabac mais aussi de la cuisine et du ménage. Ils peuvent entraîner des troubles respiratoires et cardio-pulmonaires.

Les polluants chimiques

Les composés chimiques, dont les composés organiques volatils, peuvent causer des troubles rénaux, respiratoires et neurologiques. Le formaldéhyde, le plus fréquent et le plus présent appartient aux produits cancérogènes avérés pour l’homme et est présent dans les panneaux en agglo, les peintures, les colles, les produits de nettoyage, les textiles (comme apprêt et conservateur), les livres et magazines neufs, la fumée de tabac, les photocopieurs, dans les bougies en combustion et bien d’autres.

Les polluants physiques

Les polluants physiques comprennent les champs électromagnétiques ainsi que l’irridiation naturelle du sol, de l’eau et des matériaux de construction en radon et rayonnements gamma. Ce type de pollution est très nocive et peut induire des cancers, des mutations génétiques, et des perturbations au niveau du système nerveux.

Une liste impressionnante qui, sans se vouloir alarmante, met le doigt sur les dangers réels que comporte notre environnement. La pollution de l’air intérieur nous concerne tous. Pour les personnes les plus sensibles (nourrissons, personnes âgées, au système immunitaire fragilisé ou souffrant d’une maladie pulmonaire), une solution s’impose.

augmenter la qualité de l'air intérieur avec un purificateur

Des gestes simples

  • Aérez, en particulier après les activités qui génèrent beaucoup d’humidité (bain, douche, cuisson) mais aussi après l’installation de nouveaux meubles et d’objets de décoration et lorsque vous bricolez.
  • Si vous avez des tâches de moisissure, lavez les surfaces touchées à l’eau de Javel. Si les surfaces moisies sont trop importantes ou si le problème subsiste sans que vous ayez pu en trouver la cause, faites appel à un professionnel.
  • Faites régulièrement vérifier vos appareils de combustion et votre VMC et faites faire le ramonage des conduits de fumée. Nettoyez régulièrement les brûleurs de votre gazinière : les flammes doivent être bleues et courtes et ne pas noircir les casseroles.
  • Utilisez les chauffages mobiles à gaz uniquement dans des endroits bien ventilés.

Aide technique

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