La cuisine, source de bonheur

Les Français sont tombés sous le coup de la bonne chère : les saveurs sont reines aux supermarchés, des cours sont organisés par les chefs, les émissions de télévision font un carton et les librairies croulent sous les nouvelles parutions. S’ils étaient gourmands, les Français sont devenus gourmets. Aurait-on trouvé dans la cuisine la recette du bonheur ?

Apparemment oui, si l’on en croit la réussite des cours de cuisine, auprès des célibataires notamment. La cuisine crée du lien social et permet d’abattre certaines frontières en décontractant l’atmosphère et en déliant les langues. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que les entrepreneurs organisent des repas d’affaires.

Hier corvée et symbole répudié par les féministes, la cuisine s’est hissée à la place d’honneur. La cuisine rime aujourd’hui avec plaisir mais, attention, il ne s’agit pas de la cuisine de tous les jours mais de celle à laquelle on consacre du temps. C’est souvent la cuisine du week-end. Gratifiante pour le chef en herbe, cette cuisine va aussi de pair avec notre prise de conscience de l’importance des vraies valeurs, qui se traduit, entre autres, par la recherche des produits bio et des saveurs authentiques.

Le saviez-vous ? L’Unesco a déclaré le repas gastronomique des Français patrimoine immatériel de l’humanité. La cuisine, c’est alors bien plus que du bonheur, c’est quasiment une discipline qu’il incombe aux parents de faire découvrir à leurs enfants. Et si, comme moi, vous êtes une piètre cuisinière, reste le restaurant car l’éducation du goût passe aussi par les escargots !

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